Beethoven, un héros si humain

beethoven
Né à Bonn (Allemagne) en 1770, mort à Vienne (Autriche) en 1827

Héritier du classicisme viennois de Haydn et Mozart, Beethoven va profondément changer la nature de l’art musical, en en faisant un art personnel, véhicule d’émotions ; en cela il a ouvert la voie au romantisme. Il a connu la célébrité à un degré rarement atteint jusqu’alors.
Sa vie a pourtant été profondément perturbée par la surdité, devenue totale à la fin, mais  qui ne l’a pas empêché de composer des chefs d’œuvre inoubliables tels que
la IX ème symphonie avec chœurs.
Le piano était son instrument de prédilection, dont il jouait en virtuose. Son oeuvre pour piano est dominée par le massif des 32 sonates.

Le parti pris de ce portrait musical

Beethoven n’était pas le misanthrope muré dans son silence, en révolte contre les hommes et la société  qu’on a souvent décrit, mais un artiste profondément humain, et, malgré son caractère farouche, aimant l’humour et la vie.

Les œuvres interprétées

  • Légèreté et rudesseBagatelle opus 119 n°3
  • Le débutant de 13 ansScherzando de la 3ème sonatine (WoO 47, « à l’Électeur »)
  • À la conquête de Vienne1ère sonate en fa mineur opus 2 n°1 (1er mouvement : Allegro)
  • Dans les tourments de l’apparition de la surdité8ème sonate en ut mineur opus 13 « Pathétique » (1er mouvement : Grave, Allegro di molto e con brio)
  • L’amour – vain – pour son élève Giulietta Guicciardi14ème sonate en ut dièze mineur opus 27 n° 2 « Clair de lune » (1er mouvement : Adagio sostenuto)
  • « Déchaînement des forces élémentaires, passions, folie des hommes et des éléments »23ème sonate en fa mineur opus 57 « Appassionata » (Allegro assai, Andante con moto, Allegro ma non troppo)
  • Un petit clin d’œilBagatelle « Pour Élise » (WoO 59)
  • Le musicien sourd, composant une musique « d’ailleurs », quasi spirituelle30ème sonate en mi majeur opus 109 (Vivace non troppo, Prestissimo, Finale à variations)
  • Une musique universelleHymne à la joie, extrait de la 9ème symphonie opus 125 (transcription pour piano par Franz Liszt)

« Je veux saisir mon destin à la gueule ;
il ne réussira pas à me courber tout à fait »

« Je ne reconnais en aucun homme d’autre signe de supériorité que la bonté.
Là où je la trouve, là est mon foyer »